J'ai menti...

..., je poste une semaine plus tard au lieu du jour promis. Je ne sais plus ce qu'est le temps, les minutes, les heures, les jours ou les semaines, les mois et même les années.

Il y a un an j'étais à la Coopérative pour voir Luke et Déportivo en concert. Assis dans le fond, je ne te lâchais pas des yeux, alors que tu t'agitais heureux à un mètre de la scène.

C'était la dernière fois et la prochaine tarde. En demi-teinte une flamme bleue me consume l'épaule gauche mais je résiste.

Je m'étonne de ma capacité à oublier, pardonner, faire abstraction des douleurs vécues pour les trouver insignifiantes. Mais ce sera indispensable, sinon à quoi bon ? Elles resteront malgré tout dans un petit coin, affaiblies mais présentes, telles un vaccin, un rappel afin de ne plus reproduire les mêmes erreurs...

"A bientôt sûrement, mais qui sait ? Pas moi en tout cas, jamais là."

Tellement de frustrations

Voilà si longtemps, si longtemps que je ne vis plus cela. Comment fait-on ? Comment est-on ? Que doit-on dire, écrire ? Comment sourire ?
La chanson de Marc Lavoine "J'ai tout oublié, quand tu m'as oublié..." joue dans ma tête.

Il y a tellement de chemins possibles, d'issues possibles en ce moment, que je suis incapable d'avoir une idée de ma vie à deux dans quelques mois. Je sais où va ma préférence, mais j'ai appris à découvrir que c'était rarement celle qui se concrétisait. Alors on verra bien..., on verra bien mais... mon Dieu que c'est long !

Et puis je me dois de faire un peu redescendre l'image presque malsaine, du post précédent, à force de rester au même endroit.

Demain je posterai de nouveau, peut-être pour parler de cet homonyme gardien de troupeaux qui me donne des palpitations adolescentes, ou peut-être de ceux qui se fichent éperdument de ce que je vis ou pas et pour qui la leur (de vie) restera à jamais LA priorité ? Peut-être serai-je plus futile en parlant de ces petits êtres à carapace qui habitent désormais chez moi ?

On verra, mais c'est sûr cette image terrible redescendra.